Bloqué dans un ascenseur avec Le Diable: c’est ça aussi, Hollywood en 2010!

Devil s’annonce bien con mais pas mal, le CBGB’s se raconte en bédé, Rob Sheffield glorifie les eighties, et ça joue à dégotter le pire nom de groupe du jukebox.

The Player de Robert Altman, c’était déjà en 1992. La leçon principale du film reste malgré tout plus que jamais d’actualité: pour vendre un scénario à Hollywood en 2010, il faut toujours un pitch en peu de mots, de préférence basé sur une idée complètement con. Ainsi, voici Devil: l’histoire de quelques personnes bloquées dans un ascenseur et parmi ces personnes… Le Diable! Le scénario est tiré d’une idée de M. Night Shyamalan et le pire, c’est que ça n’a pas l’air si mal que ça, finalement…

http://www.traileraddict.com/trailer/devil/trailer

Ouvert en 1973 sur Bowery (Manhattan) et auto-proclamé « home of underground rock », le CBGB’s reste une boîte mythique, Quatre ans après sa fermeture définitive et trois ans après la mort de son légendaire patron. Y ont défilé les plus grands du punk et de la new-wave américains (de Patti Smith à Sonic Youth, en passant par les Ramones et Blondie) ainsi que toute la scène hard-core des années 80/90 (Dead Kennedy’s, Bad Brains…). Ce lieu qui n’existe actuellement plus que dans les souvenirs et la légende est désormais aussi le fil conducteur d’une nouvelle série en bandes dessinées, qui se focalisera sur le million d’histoires et d’anecdotes, réelles ou inventées, glâné en 33 ans d’activités. Un complément dessiné au fameux Please Kill Me de Legs Mc Neil, pavé d’antholgie sur l’histoire du punk new-yorkais?

http://www.the-drone.com/magazine/cbgb/

Rob Sheffield, journaliste à Rolling Stone Magazine, sort lui aussi un nouveau bouquin, basé sur la musique des années 80, qu’il envisage comme un âge d’or où rock, pop et disco se mélangeaient au mieux et dont l’influence reste plus qu’énorme. Son livre tient toutefois moins de la thèse et du journalisme que de l’autobiographie pure et simple puisqu’il est en fait largement basé sur les souvenirs et les coups de coeur adolescents de Sheffield; notamment son amour soudain pour Duran Duran, à la base motivé par le fait que c’était un groupe qu’aimaient les filles, donc un groupe dont on pouvait parler avec elles… et plus si affinités. Esprit de Nick Hornby, sors de ce clavier d’ordinateur, par Jésus Notre Sauveur, je t’en conjure!

http://www.rollingstone.com/music/news/17386/181652

Voici un petit jeu amusant pour égayer vos barbecues d’été, surtout à l’entame du 3ème cubby. Il s’agit de lister les groupes aux noms sinon imprononçables, du moins pas toujours évidents à retenir, vu les répétitions de syllabes qui les composent. Tutorial: Yeah Yeah Yeahs et Chk Chk Chk. Niveau un: Bananarama et Kajagoogoo. Plus loin dans le jeu: Shout Out Out Out Out et Uh Huh Her. Avant de se baver dessus, Paste Magazine a pensé à mettre une chanson en lien de chacun de ses exemples!

http://www.pastemagazine.com/blogs/lists/2010/07/eleven-band-names-we-cant-quite-spit-out-out-out-out.html

Serge Coosemans

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