Will Smith veut se lancer dans la politique

Will Smith lors de la première de "Seul contre tous" lors de l'AFI Fest de 2015 à Hollywood. © REUTERS/Kevork Djansezian

Après Ronald Reagan, dont le vice-président n’était pas Jerry Lewis, et Schwarzenegger, c’est au tour de Will Smith d’avoir des vues sur la politique.

En pleine promo de Seul contre tous aux Etats-Unis (qui sortira chez nous le 9 mars), dans lequel il incarne un docteur dans le milieu du football américain, Will Smith a déclaré au Hollywood Reporter mercredi vouloir s’investir prochainement dans une carrière politique. « Je suis une grimpeur alors si je vois une montagne, je dois l’escalader. Je ne suis pas un campeur: je n’aime pas rester au même endroit trop longtemps (…) Je travaille très dur et mon habilité à m’exprimer oralement s’améliore. Ma capacité à être éloquent avec mon corps et ma voix et à livrer des messages s’améliore. Et vous savez, quand je regarde le paysage politique actuel, je me dis qu’il pourrait y avoir là un futur pour moi. Ils pourraient avoir besoin de moi », explique l’acteur qui raconte être scandalisé par la situation présente à tel point qu’il n’en dort plus. « A un moment, dans un avenir proche, je vais devoir prêter ma voix à la situation d’une façon différente. »

Cinéma et politique

Will Smith ne serait en tout cas pas le premier à avoir passé le cap de la politique. On pense bien évidemment à Ronald Reagan devenu le 40e président des Etats-Unis, à Arnold Schwarzenegger, renommé Governator pour l’occasion en 2003, mais aussi à Clint Eastwood, élu maire de Carmel en Californie en 1986. Premier acteur noir à avoir gagné l’Oscar du meilleur acteur pour Le Lys des champs, Sydney Poitier est quant à lui devenu en 1997 ambassadeur des Bahamas au Japon ainsi qu’à l’UNESCO.

Côté séries, Ben Jones, le Cooter Davenport de Shérif, fais-moi peur, a été élu à deux reprises représentant de l’Etat de Georgie. Après avoir joué Burl Smith dans La Croisière s’amuse, Fred Grandy a de son côté été nommé quatre fois d’affilée à la Chambre des représentants des États-Unis dans l’Iowa.

Chez les femmes, bien que l’on compte plus souvent des histoires d’amour entre actrices et hommes politiques, on peut retenir Shirley Temple, d’abord nommée par Nixon déléguée des États-Unis aux Nations unies en 1969. Cinq en plus tard, l’actrice enfant-star est élue ambassadrice au Ghana jusqu’en 76, année où elle devient la première femme chef de protocole du département d’Etat des Etats-Unis. Par la suite, elle est élue ambassadrice en Tchécoslovaquie de 89 à 92.

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