Voitures et cinéma : moteur… Ca tourne!

© Universal Pictures International France

Le cinéma aime les grosses cylindrées. La sortie de « Fast and Furious 5 » en est la preuve. Un peu d’histoire et de grands noms d’une recette à succès.

Fast and Furious, cinquième du nom, c’est pour dire si les grosses cylindrées et les bimbos en shorts moulants ont la cote. Le succès est tant assuré qu’un sixième est déjà en préparation. Il faut dire que les bagnoles et le cinéma se marient très bien et amènent les spectateurs en grande pompe dans les salles obscures. Il faut rappeler qu’avant que Taxi 4 ne fasse plonger la franchise dans les abysses, Taxi 2 avait explosé les records d’entrée en 2000. À la même époque, Nicolas Cage nous faisait trembler avec sa belle Eleanor dans 60 secondes chrono. Les voitures de légende ont traversé l’histoire du cinéma; que ce soient les jaguars classieuses de James Bond, la Ford Gran Torino chère à Starsky ou la mythique DeLorean de la trilogie Retour vers le futur.

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Le cinéma et les bolides ont quasiment toujours coexisté. Il faut dire que l’apparition du premier cinématographe dans les années 1890 coïncide avec celle des premiers constructeurs automobiles. En 1926, Amour et carburateur (Piere Colombier) mélange déjà histoire romantique et le monde de l’industrie automobile. La grande course autour du monde (Blake Edwards) de 1965 donnera naissance au célèbre dessin animé Les fous du volant, tandis qu’en 1968 -événement majeur- les premières véritables courses poursuites sont nées dans Bullit. Des caméras étaient postées à l’intérieur même de la voiture, au coeur de l’action. Qui de mieux que le féru de bagnoles Steve McQueen pour inaugurer l’un des plus grands genres du cinéma d’action?

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Les courses poursuites prendront une place prépondérante dans les films à adrénaline et ce parfois même jusqu’à l’indigestion. Elles gagneront en intelligence dans Duel, de Steven Spielberg. L’imposant camion y devient un acteur à part entière sans pour autant connaître une personnification comme celle La Coccinelle ou de la diabolique Playmouth Fury 1958, Christine. Vitesse et destruction sont un mélange qui se vend bien et servent de véritable exutoire au public. Le saccage d’un centre commercial dans The Blues Brothers ou les courses de gros bolides dans le désert australien dans la trilogie Mad Max sont les parfaits exemples de ce qui se fait de mieux dans ce domaine.

Le monde des pilotes de courses inspire aussi fortement les cinéastes. En 1971, Steve McQueen se met au volant d’une formule 1 pour le film Le Mans. Plus tard, Tom Cruise incarnera un pilote de course dans Jours de tonnerre sous la direction de Tony Scott. À côté de ces deux classiques du genre, on peut aussi compter sur l’adaptation de la bande dessinée Michel Vaillant et sur les courses musclées de Stallone dans Driven.

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Le cinéma est aussi un très bon moyen d’imaginer la voiture du futur. Que ce soit les véhicules volants de Blade Runner et du Cinquième élément ou les bolides de course futuristes de Speed Racer, Hollywood ne manque pas d’idées. Steven Spielberg et Alex Proyas ont tous deux imaginé des trafics fluides et automatisés dans leur Minority Report et I, Robot respectifs. Les scènes d’action se déroulent alors au milieu de voitures au design léché qui continuent leur route quoi qu’il arrive. Aujourd’hui ou demain, le filon gros moteurs et courses poursuites fonctionnera toujours et n’est en tout cas pas prêt d’être lâché.

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Thibault Richard (stg.)

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