Critique

Tu seras mon fils

DRAME | Les rapports père-fils, abordés sous l’angle de l’incompréhension mutuelle et de l’injustice paternelle envers un rejeton mal ou pas aimé, sont au coeur du film de Gilles Legrand.

DRAME | Les rapports père-fils, abordés sous l’angle de l’incompréhension mutuelle et de l’injustice paternelle envers un rejeton mal ou pas aimé, sont au coeur du film de Gilles Legrand. Lequel a bien fait d’engager Niels Arestrup pour incarner (formidablement) le personnage du propriétaire d’un cru prestigieux en Saint-Emilion, et que le peu de dispositions naturelles pour les choses de la vigne manifesté par son fils a conduit à faire une croix sur cet héritier qu’il rejette, persécute, humilie. Lorànt Deutsch campe le fiston méprisé avec moins de (terrifiante) crédibilité. Et si la photographie maîtrisée d’Yves Angelo tire un beau parti des décors, naturels surtout, le film perd progressivement de sa force à mesure qu’il charge lourdement la barque de développements de plus en plus révoltants… et prévisibles. Dommage, car un début prenant et le talent d’Arestrup laissaient espérer mieux.

L.D.

TU SERAS MON FILS, DRAME DE GILLES LEGRAND. AVEC NIELS ARESTRUP, LORÀNT DEUTSCH, PATRICK CHESNAIS. 1 H 42. SORTIE: 31/08. **

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