Critique

The Eagle

PEPLUM | Documentariste réputé avant d’offrir à Forest Whitaker l’un de ses meilleurs rôles dans The Last King of Scotland, Kevin Macdonald s’essaye, avec The Eagle, à un genre pratiquement tombé en désuétude, le péplum.

Nous sommes en 140 après JC, lorsque Marcus Aquila (Channing Tatum), un jeune centurion romain envoyé en garnison en Angleterre et désireux de restaurer l’honneur familial, se met en tête de retrouver l’emblème de la Neuvième Légion, disparue corps et biens 20 ans plus tôt, alors qu’elle était commandée par son père. Et de s’avancer, flanqué de son esclave Esca (Jamie Bell), au-delà du mur d’Hadrien et des limites du monde connu.

S’il n’est certes pas exempt de défauts -un scénario par trop simpliste, et un casting aussi discutable qu’hétéroclite, notamment-, The Eagle n’en déploie pas moins des arguments efficaces, dispensés au gré d’une mise en scène nerveuse. Réaliste dans ses intentions et dans son exécution, le film puise par ailleurs, dans l’omniprésence d’un cadre inhospitalier, des accents quasi fantastiques proprement envoûtants.

The Eagle, péplum de Kevin Macdonald. Avec Channing Tatum, Jamie Bell, Tahar Rahim. 1h54. Sortie: 16/03. ***

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J.F. Pl.

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