Critique

Snabba Cash

THRILLER | Adaptation percutante d’un roman best-seller de Jens Lapidus, Snabba Cash nous emmène dans le milieu flamboyant d’une certaine jeunesse de Stockholm, où l’apparence et l’argent règnent en souverains exigeants.

Adaptation percutante d’un roman best-seller de Jens Lapidus (Stockholm noir. L’argent facile), Snabba Cash nous emmène dans le milieu flamboyant d’une certaine jeunesse de Stockholm, où l’apparence et l’argent règnent en souverains exigeants. Le film nous met dans les pas de Johan Westlund, alias JW, un étudiant sans le sou mais prêt à payer son entrée dans ce petit monde sélectif en plongeant dans le crime organisé, celui du trafic de drogue. Cette même cocaïne dont ses nouveaux amis font une consommation abondante…

Film « noir » doublé d’une critique sociale assez dure, Snabba Cash conjugue bien action et psychologie. Il bénéficie d’une interprétation solide, et ne manque que d’un soupçon de style pour convaincre entièrement. Cette réalisation à la fois froide et animée prouve, si besoin en était, que le cinéma suédois sait y faire dans le domaine du film de genre. Son gros succès a permis la mise en chantier non pas d’une suite mais de deux, toujours adaptées des bouquins de Lapidus et qui sortiront en 2012 et 2013. La Warner a par ailleurs acheté les droits pour un « remake » américain dans lequel jouera Zac Ephron.

Snabba Cash, thriller de Daniel Espinosa, avec Joel Kinnaman, Matias Padin, Dragomir Mrsic. 2h04.

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L.D.

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