Simon Werner a disparu…

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Dans un lycée de la région parisienne, Simon Werner a disparu. C’était un élève sans histoire. Evidemment, sa disparition sème l’émoi chez ses condisciples et dans l’ensemble de l’école. D’autant que d’autres élèves disparaissent aussi. Entre fantastique, teen-movie et polar, Fabrice Gobert réalise avec Simon Werner a disparu… un très joli hybride.

C’est un hybride curieux que propose Fabrice Gobert pour son premier film, naviguant entre teen-movie à l’américaine, polar et fantastique, le tout avec un sens de la référence assumé en même temps qu’une incontestable personnalité.

L’action se situe en 1992, dans un lycée d’une petite ville sans histoire de la région parisienne, que les disparitions à répétition d’élèves d’une même classe mettent en émoi. Si chacun se perd en conjectures, Gobert, adoptant le point de vue successif de différents protagonistes, échafaude divers scénarios qu’il enchâsse avec brio. Sans éviter totalement l’exercice de style, le réalisateur croque joliment cet univers, cadre d’une intrigue habilement conduite. Un brin frustrant, sans doute, le dénouement ne nuit pas pour autant à la cohérence interne d’un film qui tient ses promesses, au son de Sonic Youth, auteurs de la bande originale, ou des Cramps, encore bien.

Simon Werner a disparu…, drame de Fabrice Gobert, avec Jules Pelissier, Ana Girardot, Arthur Mazet. 1h33.

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J.F. Pl.

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