Critique

Safe Haven

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME | Voilà longtemps maintenant que le cinéma de Lasse Hallström (auteur, dans une autre vie, de My Life as a Dog et Gilbert Grape) s’est fondu dans un moule hollywoodien désespérément dénué de la moindre aspérité, et ne parlons même pas de personnalité.

Sous ses faux airs de thriller nerveux -une jeune femme (Julianne Hough) fuit Boston pour trouver refuge dans un bled de la côte de Caroline du Nord, un flic opiniâtre (David Lyons) lancé à ses trousses-, Safe Haven recycle ainsi un maximum de clichés americana, tout en ressassant la vieille antienne de la seconde chance, le prince charmant (Josh Duhamel) en option. Une intrigue à rebondissements et quelques échos (édulcorés) de Cape Fear ne changent rien à l’affaire: saturé de guimauve et de sentimentalisme, ce film est tellement aseptisé que l’on jurerait une pub pour un adoucissant…

DRAME DE LASSE HALLSTRÖM. AVEC JOSH DUHAMEL, JULIANNE HOUGH, COBIE SMULDERS. 1H55. SORTIE: 24/04.

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