Critique

Rondo

DRAME | Malgré un angle d’attaque pour le moins singulier -un traitement de la Shoah par la bande, privilégiant l’observation des ondes de choc à la représentation de l’horreur-, le film d’Olivier Van Malderghem, professeur à l’IHECS, pèche par excès d’académisme et une voix off dramatisante au babil éreintant.

DRAME | Bruxelles, 1942. Lors d’une rafle, le jeune Simon Miller (Julien Frison, épatant) voit son père se faire arrêter sous ses yeux. Il parvient à s’enfuir et est bientôt envoyé en Angleterre, dans une ferme tenue par des amis de son grand-père, Abraham (Jean-Pierre Marielle, plus ou moins crédible), qui vit à Londres et leur rend visite à l’occasion. Erudit autoritaire dont l’attachement aux valeurs et aux traditions juives confine à l’intolérance, ce dernier préfère se plonger dans les textes sacrés que s’intéresser à son petit-fils. Mais quand il apprend l’existence des camps, sa foi est ébranlée. Et cette réalité, insoutenable, à laquelle il s’agit désormais de faire face de rapprocher bientôt le vieil homme et l’enfant… Malgré un angle d’attaque pour le moins singulier -un traitement de la Shoah par la bande, privilégiant l’observation des ondes de choc à la représentation de l’horreur-, le film d’Olivier Van Malderghem, professeur à l’IHECS, pèche par excès d’académisme et une voix off dramatisante au babil éreintant. Laborieux.

N.C.

RONDO, DRAME DE OLIVIER VAN MALDERGHEM. AVEC JULIEN FRISON, JEAN-PIERRE MARIELLE, AURORE CLÉMENT. 1 H 30. SORTIE: 28/09. **

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