Critique

Robert Mitchum est mort

ROAD MOVIE | Il emprunte certes le rythme, la logique et les codes du road movie à l’américaine, mais ce n’en est pas moins une sorte d’OVNI cinématographique. Robert Mitchum est mort nous fait partager la quête d’une paire de losers: un acteur au physique aussi particulier que son talent reste incertain, et son agent qui veut croire à une grande carrière pour son poulain.

ROAD MOVIE | Il emprunte certes le rythme, la logique et les codes du road movie à l’américaine, mais ce n’en est pas moins une sorte d’OVNI cinématographique. Robert Mitchum est mort nous fait partager la quête d’une paire de losers: un acteur au physique aussi particulier que son talent reste incertain, et son agent qui veut croire à une grande carrière pour son poulain. Le premier désespère de décrocher un vrai rôle, le second veut l’emmener vers le cercle polaire, où se déroule un festival de cinéma auquel doit assister un réalisateur mythique. Lequel pourrait accepter de donner sa chance à Franky…

Comment les deux hommes gagneront la Norvège, après un détour croquignolet par l’école de cinéma de Lodz, en Pologne, le film du tandem Babinet-Kihn le narre avec un attachant mélange d’humour et d’émotion, de dérision et de mélancolie. Il célèbre la passion du cinéma, tout en enregistrant le deuil de certaines illusions. Face à l’énigmatique Pablo Nicomedes, Olivier Gourmet (l’imprésario) signe une prestation génialement déjantée.

Robert Mitchum est mort, road movie d’Olivier Babinet et Fred Kihn, avec Olivier Gourmet, Pablo Nicomedes, Bakary Sangare. 1h31.

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Louis Danvers

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