Critique

Ni à vendre, ni à louer

COMÉDIE | Douze mois, à peine, après avoir porté à l’écran ses Petits ruisseaux, le dessinateur Pascal Rabaté est de retour pour un film sans paroles, renouant avec l’esprit d’un Tati, marié à celui d’Abel et Gordon, et saupoudré encore d’un peu de Delépine et Kervern.

COMÉDIE | Douze mois, à peine, après avoir porté à l’écran ses Petits ruisseaux, le dessinateur Pascal Rabaté est de retour pour un film sans paroles, renouant avec l’esprit d’un Tati, marié à celui d’Abel et Gordon, et saupoudré encore d’un peu de Delépine et Kervern. Ce dernier compte d’ailleurs, aux côtés de François Damiens, Jacques Gamblin ou Maria de Medeiros, parmi les estivants que l’on découvre dans une station balnéaire désuète, campeurs, adeptes de SM, veuve, punks à chiens, golfeurs en goguette, naturistes, pensionnés, conducteur de voiturette électrique et autres amateurs de cerf-volant -bref, tout un chacun, dont la caméra va suivre les évolutions, adoptant un rythme indolent de circonstance. Rabaté a l’art de transformer le (petit) rien en gag, cultivant, à l’abri de tout formatage, le sens du burlesque laconique pour donner à ces vacances à la mer le charme décalé d’une chanson de Mike Brank (sic). Et on reprend en choeur…

J.F. PL.

NI À VENDRE, NI À LOUER, COMÉDIE DE PASCAL RABATÉ. AVEC JACQUES GAMBLIN, MARIA DE MEDEIROS, FRANÇOIS DAMIENS. 1H20. SORTIE: 13/07. ***

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