N’est pas « Jaws » qui veut…

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FocusVif.be Rédaction en ligne

Sorti en 1975, « Les Dents de la mer », premier blockbuster estival, n’a pas fini de terroriser des générations de baigneurs. On ne peut pas en dire autant d’autres films qui ont tenté, tant bien que mal, d’exploiter le filon du vilain poisson mangeur d’hommes.

L’affiche fait la couverture du Focus cette semaine. Et rien qu’à la regarder, on en frissonne déjà: ce squale aux dents acérées qui fonce sur notre logo (une innocente baigneuse dans la version non retouchée) est la vedette carnassière du film Les Dents de la mer (Jaws en VO). Impossible d’oublier la scène nocturne d’ouverture ou celle du gamin avec son matelas pneumatique qui ont longtemps hanté notre esprit au point de provoquer une peur panique à l’idée de devoir aller nager ailleurs que dans une piscine (et encore!). Le thriller, réalisé par Steven Spielberg et produit par Universal, ressort aujourd’hui en Blu-ray dans sa version restaurée. Il est un modèle du genre, tant sur le plan cinématographique que sur la stratégie marketing qui entoure sa sortie en salles. Premier film à dépasser les 100 millions de recettes aux USA, il est considéré comme le blockbuster par excellence. Et dire que le film aurait pu ne jamais voir le jour suite aux caprices techniques de Bruce (le grand requin blanc animatronique) sur le tournage…

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Inscrit au plus profond de l’inconscient collectif, le concept du requin meurtrier a été logiquement repris au cours des décennies suivantes. Outre les suites officielles (dont la troisième, un petit bijou en 3D old school, a fini de noyer la franchise), les adaptations se comptent difficilement tant elles sont nombreuses. Et ont même redoublé d’intensité ces dernières années. En osant plonger loin des lagunes aux eaux claires, on a dégoté quelques petites merveilles qu’il nous était impossible de laisser croupir dans les profondeurs.

Après avoir écumé les océans et y avoir bequeté tout imprudent ou écervelée à grosse poitrine qui osait s’y aventurer, le requin est obligé d’étendre son territoire de chasse. C’est du moins ce qu’ont essayé de faire croire, effets spéciaux du dernier cri à l’appui, quelques réalisateurs un peu trop inspirés dans les injustement méconnus Sand Sharks et Swamp Shark.

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Et puis, le squale étant un petit coquin, il lui arrive de fricoter avec Madame la pieuvre. Pour le plus grand plaisir de nos yeux dans le scientifiquement rigoureux Sharktopus.

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Parfois, ce n’est pas l’animal marin la vedette du film mais plutôt ses victimes. Le spectacle en devient alors directement plus jouissif. En témoigne parfaitement le massacre aquatique en règle des Italo-Américains classes et discrets de Jersey Shore. Avec un caméo savoureux de Tony Sirico (Les Sopranos). Heureusement pour le requin, la boulotte Snooki n’est pas au menu du jour.

On se moque, on se moque mais on a quand même réussi à dégoter deux projets qui retiennent notre attention. L’un pour son aspect sombre et réaliste, l’autre pour l’originalité loufoque de son pitch et son statut quasi-certain de futur objet culte pour la génération Y. D’une part, Dark Tide met en scène Halle Berry en plongeuse sud-africaine qui tente de reprendre goût à sa passion après la mort de son professeur, tué par un grand requin blanc. On pressent l’histoire d’amour cul-cul avec le beau gosse Olivier Martinez mais on a quand même envie de voir ce que ça va donner.

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D’autre part, Bait 3D nous vient tout droit d’Australie. Le film, dont la date de sortie n’est pas encore programmée chez nous, a le mérite de proposer une histoire inédite. Il suit les mésaventures d’un groupe d’individus qui est pris dans le braquage d’un supermarché. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, un violent tsunami frappe la ville, inonde les lieux et y entraine quelques gros poissons aux longues dents et à l’appétit éveillé. Autant dire que se cacher dans le rayon boucherie n’est certainement pas la meilleure des idées…

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Sur ce, qui est partant pour une petite baignade?

Kevin Plasman (stg)

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