Myfrenchfilmfestival, le festival de cinéma français à prix rikiki dont vous êtes le jury

Ce sentiment de l'été, de Mikhaël Hers © DR
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Le premier festival en ligne de cinéma français (avec extentions belges, canadiennes ou suisses), qui a enregistré 6,5 millions de visionnages l’an dernier, lance sa septième édition ce vendredi.

Lancé il y a une demi-douzaine d’années à l’initiative d’UniFrance afin de mettre en lumière la jeune génération de cinéastes de l’Hexagone, MyFrenchFilmFestival, le premier festival en ligne de cinéma français (avec extensions vers les productions francophones belges, canadiennes ou suisses), s’est rapidement taillé un joli succès -le millésime 2016 a ainsi enregistré quelque 6,5 millions de visionnages à travers 206 pays. L’édition 2017 reproduit dès lors peu ou prou une formule ayant largement fait ses preuves, proposant pour une somme modique aux internautes du monde entier dix longs métrages et autant de courts en compétition (le public étant invité à voter au même titre que des jurys de cinéastes et de la presse internationale), sélection complétée par trois longs et cinq courts présentés hors compétition.

Le panorama se veut résolument diversifié, Bang Gang d’Eva Husson y côtoyant Ce Sentiment de l’été de Mikhaël Hers, Peur de rien de Danielle Arbid, ou La Rentrée des classes de Stéphane Aubier et Vincent Patar. Les spectateurs belges pourront par ailleurs découvrir des films restés inédits sous nos latitudes -ainsi, par exemple, de Marguerite et Julien, adapté avec un bonheur relatif par Valérie Donzelli d’un scénario de Jean Gruault destiné à François Truffaut, des Ogres, second long métrage de Léa Fehner, l’auteure de Qu’un seul tienne et les autres suivront, qui s’invite pour le coup avec Adèle Haenel dans une troupe de théâtre itinérant, ou encore de Je ne suis pas un salaud, thriller d’Emmanuel Finkiel avec Nicolas Duvauchelle. Si le festival se dote pour la première fois d’une section « Midnight Screenings » en accès libre (avec au programme À la recherche de l’Ultra-Sex, Une formalité et Le Plombier), on notera aussi, côté patrimoine, la présentation de Cléo de 5 à 7 d’Agnès Varda, ainsi que du court métrage consacré, en 1964, par Philippe Labro à Françoise Dorléac dans la série 4XD, en un hommage bienvenu à la comédienne, disparue il y a cinquante ans…

MYFRENCHFILMFESTIVAL, DU 13/02 AU 13/03. ACCESSIBLE SUR WWW.MYFRENCHFILMFESTIVAL.COM ET DIVERSES PLATEFORMES PARTENAIRES.

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