Mostra de Venise, clap 74e

Javier Bardem et Jennifer Lawrence dans Mother! de Darren Aronofsky © DR
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Le plus vieux festival de cinéma, dont la 74 édition s’ouvre mercredi, pourrait faire de l’ombre à Cannes avec entre autres les nouveaux films de George Clooney, Darren Aronofsky, Abdellatif Kechiche et Guillermo Del Toro.

Gravity d’Alfonso Cuaron, Birdman d’Alejandro Gonzalez Inarritu ou encore La La Land de Damien Chazelle: depuis quelques années la Mostra de Venise, le plus ancien des festivals de cinéma, semble s’être muée en rampe de lancement pour les Oscars. Une tendance que pourrait confirmer une 74e édition débutant ce mercredi, et à laquelle Hollywood a réservé quelques-unes de ses plus belles cartouches, les Downsizing d’Alexander Payne, présenté en ouverture, Suburbicon de George Clooney d’après un scénario des frères Coen ou autre Mother! de Darren Aronofsky, avec Jennifer Lawrence et Javier Bardem.

Ce ne sera pas le seul intérêt de la manifestation qui, une fois n’est pas coutume, pourrait faire de l’ombre à sa « rivale » cannoise, avec encore, au générique des dix jours à suivre, les nouveaux films d’Abdellatif Kechiche (Mektoub, My Love), Hirokazu Kore-eda (The Third Murder), Stephen Frears (Victoria & Abdul), Guillermo Del Toro (The Shape of Water), Robert Guédiguian (La Villa) ou Samuel Maoz (Foxtrot), mais aussi le premier essai anglo-saxon du réalisateur transalpin Paolo Virzi (The Leisure Seeker), le documentaire consacré par le vétéran Frederick Wiseman à The New York Public Library, ou encore celui de l’artiste chinois Ai Weiwei sur la crise des réfugiés (Human Flow).

Programme copieux auquel il convient d’ajouter, côté belge, Tueurs, premier long de François Troukens et Jean-François Hensgens, mais aussi Le Fidèle, le troisième long métrage de Michael Roskam, avec l’incontournable Matthias Schoenaerts, par ailleurs de Our Souls at Night, incursion de Netflix sur le Lido. Enfin, les amateurs de curiosités ne rateront pas The Devil and Father Amorth, documentaire où William Friedkin suit… un exorciste.

>> Retrouvez quotidiennement sur FocusVif.be les impressions de notre envoyé sur place, Jean-François Pluijgers.

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