Mon ket fait un carton au box-office

François Damiens dans Mon ket © Cinéart
Kevin Dochain
Kevin Dochain Journaliste focusvif.be

En une semaine à peine, le film de François Damiens a déjà fait mieux que tous les films belges francophones de 2017 sur l’ensemble de leur carrière.

Si on s’attendait à ce que le premier film de François Damiens en tant que réalisateur fasse un carton, les intuitions auront vite été confirmées. C’est que tous les ingrédients du succès étaient réunis: le retour à la comédie de l’un des acteurs belges les plus populaires, couplé au retour à ses premières amours (la caméra cachée et François l’embrouille), le tout enrobé dans une campagne promo au poil et un teasing millimétré, avec un retour suggéré dès janvier avec une apparition dans un clip vidéo

Résultat: une semaine après sa sortie en salles, Mon ket de et avec François Damiens est n°1 du box-office en Belgique avec pas moins de 48.500 entrées enregistrées. Soit un meilleur score, en une semaine, que celui que tous les films belges francophones de 2017 ont atteint durant toute leur carrière à l’écran. Ainsi, les trois meilleurs films de l’an passé (Angle mort de Nabil Ben Yadir, Noces de Stephan Streker et Tueurs de François Troukens) ont fait respectivement 41.015, 39.837 et 30.514 entrées sur l’année, en Belgique (1).

On est évidemment loin du record absolu, mais Mon ket a encore du chemin à faire et n’est sans doute pas prêt d’être déprogrammé. La plus grosse audience pour un film belge francophone est pour l’instant détenue par Le Huitième jour de Jaco Van Dormael (1996), avec 715.471 entrées en Belgique, tandis que du côté flamand, le Loft d’Erik Van Looy (2008) détient le trophée avec 1.194.434 entrées.

Dans Mon ket, François Damiens joue Dany Versavel, personnage haut en couleur qui, après s’être évadé de prison, va retirer son gamin de l’école pour lui apprendre les bases, à commencer par l’alcool et le tabac. Le film marque les premiers pas de l’acteur derrière la caméra: « Comme je faisais des caméras cachées depuis vingt ans, que j’avais écrit l’histoire et que je connaissais le personnage par coeur, j’ai décidé de m’y coller, tout en ayant peur d’en faire trop, nous expliquait Damiens dans les pages du Vif. Je craignais de ne pas avoir suffisamment de recul. Mais un autre réalisateur aurait dû se lancer sans avoir la moindre expérience de cette méthode. J’ai donc estimé que c’était à moi de le faire… » Dans le mile!

(1) source: Bilan 2017 de la Fédération Wallonie-Bruxelles

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