Marieke, Marieke

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Une jeune femme pas très bien dans sa peau, sa mère lointaine et si proche, et un vieil homme qui lui rappelle son père absent. La réalisatrice belge Sophie Schoukens compose une oeuvre fragile, troublante parfois, dont les personnages évoluent dans un Bruxelles tout en grisaille qui ne manque de rappeler l’omniprésent univers brélien.

Premier long métrage de la réalisatrice belge Sophie Schoukens, Marieke, Marieke compose le portrait sensible d’une jeune femme dont le mal-être s’organise entre sa mère, avec qui elle vit, à bonne distance toutefois, la chocolaterie où elle travaille de jour, et les amours gérontophiles qu’elle aligne de nuit. Une existence dont la routine est toutefois perturbée par l’arrivée impromptue d’un éditeur, venu raviver le souvenir de son père écrivain disparu…

Film fragile, Marieke, Marieke dispense un trouble certain, à l’image des curieuses photos que la jeune femme prend de ses partenaires. Mais si Sophie Schoukens déploie un sens évident de la composition, tout en posant habilement son univers dans un Bruxelles couleur grisaille, son film nous arrive lesté de lourds clichés: celui des amants compensant l’absence du père serait même rédhibitoire s’il n’y avait la partition frémissante de Hande Kodja, judicieusement accompagnée par Jan Decleir et Barbara Sarafian.

Marieke, Marieke, drame de Sophie Schoukens, avec Hande Kodja, Jan Decleir, Barbara Sarafian. 1h25.

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J.F. Pl.

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