Critique

Le film de la semaine: Much Ado About Nothing

Much Ado About Nothing (Beaucoup de bruit pour rien) © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

COMÉDIE | La surprenante adaptation de Much Ado About Nothing par Joss Whedon confirme la modernité d’un Shakespeare que le cinéma sut souvent servir avec originalité.

On savait Joss Whedon prolifique en diable, comme scénariste (Toy Story, Alien: Resurrection, The Cabin In The Woods) et comme réalisateurà la télévision (il a notamment créé la série Buffy The Vampire Slayer) et depuis peu au cinéma où The Avengers –qu’il a aussi écrit- a fait de lui l’auteur du 3e plus grand succès commercial de l’Histoire du cinéma! On le découvre aujourd’hui shakespearien de premier plan, avec un film tourné en douze jours et dans sa propre maison de Santa Barbara! Adaptation fidèle par le respect du texte original de la pièce(1), mais aussi créative par une mise en contexte des plus contemporaines, Much Ado About Nothing propose un spectacle à la fois très drôle et délicieusement sophistiqué, laissant entrevoir, sous les rires et les chassé-croisé amoureux, un fond d’une singulière noirceur. Telle est la richesse d’une comédie à rebondissements vieille de plus de 400 ans, qui inspira déjà Kenneth Branagh pour une adaptation en 1993 et que Joss Whedon inscrit dans une modernité somme toute absolument naturelle. Un régal!

(1) Le récit se situe au retour d’une guerre, et se centre sur un autre combat: celui des coeurs et des manigances s’employant à les tromper.

  • De Joss Whedon. Avec Amy Acker, Alexis Denisof, Clark Gregg. 1 h 48. Sortie: 29/01.
L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content