Critique

[Le film de la semaine] Final Portrait, biopic plaisant

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

COMÉDIE DRAMATIQUE/BIOPIC | L’ouvrage A Giacometti Portrait de James Lord trouve aujourd’hui un prolongement cinématographique savoureux.

[Le film de la semaine] Final Portrait, biopic plaisant

En 1964, Alberto Giacometti invite l’écrivain américain James Lord à poser dans son atelier parisien pour un portrait. La séance ne doit durer que quelques jours, elle va pourtant s’éterniser, du fait du perfectionnisme maladif de l’artiste. L’épisode inspirera à Lord l’ouvrage A Giacometti Portrait; il trouve aujourd’hui un prolongement cinématographique savoureux avec Final Portrait, film joliment ouvragé de Stanley Tucci. Entre le peintre habité et l’écrivain réservé -qu’incarnent avec fougue Geoffrey Rush et placidité Armie Hammer-, c’est d’abord la rencontre de deux tempéraments, l’exubérance et les atermoiements du premier mettant à rude épreuve la patience du second. Soit le nerf narratif d’un biopic plaisant qui, s’il ne fait pas l’économie de quelques clichés tant dans la posture de l’artiste que dans sa reconstitution décorative du Paris ne l’époque, n’en touche pas moins une zone sensible, questionnant la démarche artistique et son sens.

De Stanley Tucci. Avec Geoffrey Rush, Armie Hammer, Sylvie Testud. 1h34. Sortie: 09/05. ***(*)

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