L’été côté nanars: Cendrillon au Far West

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Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Animation poussive, trait d’une laideur repoussante, dialogues lourdingues et voix à l’avenant, s’il n’y pas là l’inventaire de ce qu’il convient de ne pas faire, voilà qui y ressemble à s’y méprendre.

Cendrillon au Far West, film d’animation de Pascal Hérold. Avec les voix d’Alexandra Lamy, Antoine de Caunes, Yolande Moreau. 1h21. Sortie: le 01/08. 0

ANIMATION | Après avoir malmené La véritable histoire du chat botté, c’est une autre oeuvre de Charles Perrault que s’approprie Pascal Hérold dans son second long métrage, faisant de Cendrillon un conte animalier animé, inscrit dans un Ouest à ce point sauvage que l’on y rencontre… un galion pirate. On est loin, ici, du Rango de Gore Verbinsky qui reposait sur un principe voisin. S’inscrivant totalement à rebours des prodiges réalisés par l’animation aujourd’hui, ce Cendrillon au Far West semble avoir pris sur lui de repousser les canons du mauvais goût, à moins qu’il ne faille attribuer quelque vertu éducative à l’entreprise: animation poussive, trait d’une laideur repoussante, dialogues lourdingues et voix à l’avenant, s’il n’y pas là l’inventaire de ce qu’il convient de ne pas faire, voilà qui y ressemble à s’y méprendre. Point trop n’en faut, cependant, et les 81 minutes que dure cette pochade tiennent objectivement du supplice.

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