Critique

Et soudain tout le monde me manque

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COMÉDIE DRAMATIQUE | La soixantaine, un père distant annonce à ses deux (grandes) filles qu’il va être papa une troisième fois. Ce qui suscite de vives réactions chez celles-ci, d’autant que cela remue des histoires personnelles parfois douloureuses.

COMÉDIE DRAMATIQUE | Eli a deux filles adultes, pour lesquelles il a été un père peu conventionnel et encore moins présent. Quand il leur apprendra qu’à 60 ans, il va avoir un enfant de sa dernière compagne, Dom et Justine subiront un choc. D’autant que la première, en mal d’enfant, cherche elle-même à adopter. Et que la seconde, ayant peine à vivre une relation durable, découvre que son paternel est resté l’ami de tous ses « ex »…

Sur le mode de la comédie familiale douce-amère, et sur fond de judéité cultivée non sans plaisant décalage, Et soudain, tout le monde me manque va son petit bonhomme de chemin avec un inégal bonheur. L’humour et la tendresse y ont des accents attachants, mais le rythme n’est guère soutenu, et une impression de déjà vu règne sur certaines scènes. Le drame sous-jacent ne se précisant qu’assez laborieusement, malgré les frémissements du jeu de Mélanie Laurent et la malice de celui de Michel Blanc.

Et soudain tout le monde me manque, comédie dramatique de Jennifer Devoldere, avec Mélanie Laurent, Michel Blanc, Géraldine Nakache. 1h38.

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L.D.

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