En images: ce Fight Club chinois est directement inspiré par le film

This picture taken on June 2, 2017 shows Chinese men fighting in an underground club in Chengdu. Every Friday night, fighters trade blows in a ring in the dimly lit Monster Club in southwest China, competing for a 75 USD payday as a crowd cheer them on. / AFP PHOTO / Fred DUFOUR © AFP/Fred Dufour
FocusVif.be Rédaction en ligne

Cet établissement de Chengdu a été créé par un Chinois de retour de Chicago, inspiré par Fight Club, le classique de Chuck Palahniuk adapté au cinéma par David Fincher en 1999 (avec Brad Pitt et Edward Norton) décrivant les activités d’une salle de combat clandestine.

Il se fait appeler Huoche, ce trentenaire qui a fondé l’endroit en novembre 2015. Depuis, plus de 4.000 combattants de 28 pays s’y sont affrontés. Ils empochent quelque 70 euros par combat. Les participants s’inscrivent sur Internet et Huoche compose ensuite les duels, en fonction de leur niveau, de leur poids et de leur expérience.

Vêtus de shorts en soie et de mitaines de combat, ils s’empoignent sur un ring de 16 mètres carrés devant quelque 120 spectateurs. Quatre à cinq confrontations sont organisées les soirs de combats. « On bénéficie d’une certaine reconnaissance car nous respectons les combattants ici », explique Huoche.

Les arts martiaux mixtes (MMA) ont provoqué un vif débat en Chine récemment après la publication sur Internet d’une vidéo montrant un combattant de MMA terrassant en quelques secondes un maître de taï-chi et le rouant de coups.

Huoche souhaite faire de son « Monster Club » un des hauts lieux de la ville de Chengdu, capitale de la province du Sichuan. Mais lui et ses associés doivent faire face à quelques difficultés. « Les 20.000 yuans (2.600 euros) de loyer sont une inquiétude », dit-il. Autre problème: le flou législatif autour de ce genre d’établissement en Chine. Mais Huoche, qui a reçu des visites de la police, a finalement obtenu les permis nécessaires. Les combattants doivent désormais porter des protections et le club doit leur payer des assurances.

« Quand on a commencé, la police pensait qu’on faisait partie d’un gang », sourit-il. « Aujourd’hui, même si elle ne nous soutient pas complètement, elle nous tolère. »

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