Critique

Die Fremde

DRAME | Voulant tourner la page d’un mariage sans plus d’avenir que de présent, Umay, une jeune femme turque d’origine allemande, quitte un jour Istanbul avec son enfant, Cem, pour s’en aller retrouver ses proches à Berlin.

Ecartelée entre l’amour qu’elle lui porte, le respect des conventions et la sauvegarde de sa réputation, sa famille ne lui réserve cependant pas l’accueil escompté. Pour Umay, désireuse de mener son existence à sa guise, débute un exil intérieur et une errance à front d’incompréhension et de violence.

Premier long métrage de la réalisatrice autrichienne Feo Aladag, Die Fremde trouve le ton juste pour traiter d’une matière sensible et inconfortable, où au conflit identitaire se greffe le poids des traditions, avec pour corollaire éventuel la violence familiale. Tendu et fort, le film trouve en Sibel Kekilli (vue auparavant dans Head On de Fatih Akin) une interprète proprement bouleversante.

DIE FREMDE, DE FEO ALADAG. AVEC SIBEL KEKILLI, DERYA ALABORA, FLORIAN LUKAS. 1 H 59. SORTIE: 09/03. ***

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J.F. Pl.

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