Critique

[Critique ciné] The Road to Mandalay, de Midi Z

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

DRAME | Héroïne sisyphéenne en butte à l’absurdité des rouages administratifs, Liangqing, une jeune Birmane, émigre clandestinement en Thaïlande où elle mène une existence précaire, quand elle ne fait pas la plonge dans un restaurant de Bangkok.

[Critique ciné] The Road to Mandalay, de Midi Z

Sans papiers, elle semble prête à tout pour obtenir un visa de travail et échapper à sa condition, farouche détermination prétexte à quelques scènes naturalistes très réussies au coeur d’une usine textile. Aux thématiques de la solitude et de l’incommunicabilité qui travaillent le récit répondent la froideur clinique, quasi désincarnée, et la raideur d’une mise en scène privilégiant les plans longs et statiques où, le temps d’un improbable climax final, le surgissement violent du tragique fait figure d’aberration.

De Midi Z. Avec Kai Ko, Wu Ke-Xi, Wang Shin-Hong. 1h48. Sortie: 20/09. **(*)

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