Critique

Critique ciné: The Dark Horse, une certaine romantisation de la misère

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Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

DRAME | The Dark Horse raconte ‘histoire, vraie, d’un Rain Man des antipodes, Genesis Potini, génie du jeu d’échecs que son trouble bipolaire fera toucher le fond.

Les belles leçons de vie ne font pas forcément les grands films. Preuve encore avec The Dark Horse, drame social émotionnellement « chargé », mais pas déméritoire pour autant. Soit l’histoire, vraie, d’un Rain Man des antipodes, Genesis Potini, génie du jeu d’échecs que son trouble bipolaire fera toucher le fond. A sa sortie de clinique, s’engageant sur la voie de la rédemption, il prend les rênes d’un club d’échecs miteux pour jeunes du quartier, avec l’ambition de trouver dans le jeu et ses résonances symboliques une bonne ration d’espoir pour tout le monde. Même si, dans ce contexte difficile, l’espoir n’est pas sans risques… Guidé par cette idée un peu naïve voulant que chacun possède un talent spécifique à faire croître, le film n’évite pas toujours l’écueil d’une certaine romantisation de la misère. A défaut d’être toujours inspirée, la démarche n’en apparaît pas moins des plus sincères.

  • DE JAMES NAPIER ROBERTSON. AVEC CLIFF CURTIS, JAMES ROLLESTON, KIRK TORRANCE. 2 H 04. SORTIE: 10/06.

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