Critique

[Critique ciné] Tête baissée, à la croisée des genres

Melvil Poupaud dans Tête baissée de Kamen Kalev © Anastas Petkov
Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

DRAME/THRILLER | Melvil Poupaud excelle en repris de justice engagé sur l’hypothétique voie de la rédemption.

Le double sens du titre renforce l’ambiguïté d’un film à la croisée des genres où Melvil Poupaud excelle en repris de justice engagé sur l’hypothétique voie de la rédemption. Coincé pour trafic de fausse monnaie, celui-ci accepte le marché de la police française: infiltrer la mafia bulgare du proxénétisme à l’aide d’une jeune prostituée. Ce tandem mal assorti d’âmes en peine constitue le fil rouge d’un thriller d’une noirceur absolue évoluant dans les décors gueule de bois d’une Europe de l’Est sinistrée. Derrière la caméra, Kamen Kalev (Eastern Plays) trouve le ton juste, travaillant une matière glauque et aride sans misérabilisme ni complaisance.

DE KAMEN KALEV. AVEC MELVIL POUPAUD, SEHER NEBIEVA, LIDIA KOLEVA. 1 H 44. SORTIE: 24/02.

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