Critique

[Critique ciné] Sing Street, chronique sociale mais pas trop

Sing Street, de John Carney. © DR
Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

COMÉDIE DRAMATIQUE | John Carney trousse une chronique adolescente résolument inoffensive, sociale mais pas trop, et avec un coeur gros comme ça.

Encore un film à coloration musicale pour le réalisateur de Once et Begin Again, qui plonge cette fois dans ses souvenirs de jeunesse pour raconter le Dublin du mitan des années 80 à la suite de Conor, ado sensible qui se pique de monter un groupe « futuriste » (sic) à la Duran Duran pour la seule raison valable qui soit: plaire à une fille. Sur cette trame pop mâtinée d’humour référencé un peu facile (« Aucune femme ne peut aimer un homme qui écoute Phil Collins« , ce genre), John Carney trousse une chronique adolescente résolument inoffensive, sociale mais pas trop, et avec un coeur gros comme ça. Pas prise de tête, drôle, optimiste et irlandais: un film calibré pour Hugues Dayez, en somme. Les amateurs de cinéma un tant soit peu aventureux risquent tout de même d’en être un chouia pour leurs frais.

De John Carney. Avec Ferdia Walsh-Peelo, Lucy Boynton, Jack Reynor. 1h46. Sortie: 26/10. ***

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content