Critique

[Critique ciné] Le Secret de la chambre noire, Kurosawa dans son élément

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME | Le premier film français du cinéaste japonais Kiyoshi Kurosawa est peuplé de fantômes.

[Critique ciné] Le Secret de la chambre noire, Kurosawa dans son élément

De Kaïro à Journey to the Shore, le cinéma de Kiyoshi Kurosawa est peuplé de fantômes. Il n’en va pas autrement aujourd’hui du Secret de la chambre noire, premier film français du cinéaste nippon. Jean, un jeune homme sans qualification particulière (Tahar Rahim), y est engagé comme assistant par un photographe hanté par le souvenir de sa défunte épouse (Olivier Gourmet). Et s’attelant jusqu’à l’obsession à produire des daguerréotypes grandeur nature de sa fille Marie (Constance Rousseau), à qui il impose, dans son vaste domaine de la banlieue parisienne, des séances de pose confinant à la torture. Bientôt mus par une attirance réciproque, Jean et Marie vont tenter de se soustraire à l’emprise de l’artiste tourmenté et de son monde habité, alors même que la propriété fait l’objet de convoitises immobilières. Dans la foulée, Le Secret de la chambre noire glisse dans une autre dimension, mondes des vivants et des morts semblant bientôt se confondre devant la caméra. Mais si Kurosawa, un des grands visionnaires du cinéma fantastique contemporain, est assurément dans son élément, le film ne convainc pas totalement, une intrigue quelque peu bancale et une distribution pour le moins inégale entamant son mystère et son pouvoir de fascination…

DE KIYOSHI KUROSAWA. AVEC TAHAR RAHIM, OLIVIER GOURMET, CONSTANCE ROUSSEAU. 2H11. SORTIE: 08/03. ***

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content