Critique

[Critique ciné] Le Grand jeu, l’histoire d’une renaissance

André Dussollier et Melvil Poupaud dans Le Grand jeu de Nicolas Pariser. © DR
Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

THRILLER POLITICO-ROMANESQUE | Melvil Poupaud incarne un écrivain largué que sa rencontre avec une éminence grise (André Dussollier) conduira au carrefour de nombreux mystères.

Ancien critique passionné de politique auteur de courts aux titres éloquents (Le Jour où Ségolène a gagné, La République, Agit Pop), Nicolas Pariser a écrit Le Grand Jeu pour Melvil Poupaud. Lequel incarne un écrivain largué que sa rencontre supposément fortuite avec une éminence grise (André Dussollier) conduira au carrefour de nombreux mystères. Evoquant la surveillance dont les groupuscules contestataires font l’objet, ce premier film atypique, Prix Louis-Delluc 2015 en France, installe son intrigue et ses personnages comme on dispose des pièces sur un grand échiquier. Le souffle littéraire et l’arrière-fond politique séduisent d’abord, avant que Pariser ne pèche par excès d’opacité, son récit embrassant engagement et romance dans un même élan, assez mal équilibré. Reste le jeu de Poupaud, parfait en solitaire attaché à rien sinon sa propre ironie. Avec lui, le film, dispersé, mène à bon port son versant le plus fort: l’histoire d’une renaissance.

De Nicolas Pariser. Avec Melvil Poupaud, André Dussollier, Clémence Poésy. 1h39. Sortie: 09/03.

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