Critique

Critique ciné: La Chambre bleue

La Chambre Bleue © DR
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME | Après une Tournée enfiévrée, c’est à une expérience insolite que se livre Mathieu Amalric avec cette adaptation de Simenon, tournée dans l’urgence d’une Série B.

Après une Tournée enfiévrée, c’est à une expérience insolite que se livre Mathieu Amalric avec cette adaptation de Simenon, tournée dans l’urgence d’une Série B. Drame provincial sur fond d’adultère -la presse locale évoque « Les Amants frénétiques »-, La Chambre bleue suit l’interrogatoire de Julien Gahyde (Amalric lui-même), revenant par bribes sur sa liaison passionnée avec Esther Despierre (Stéphanie Cléau), contrepoint de son mariage fatigué avec Delphine (Léa Drucker). S’appuyant sur un sens aiguisé du cadre, Amalric fige ce vénéneux ensemble dans quelque glacis opaque. Maniéré jusqu’à l’affectation, le film ne s’en avère pas moins troublant, qui réussit quelque chose comme la fusion des contraires, charnel et désincarné à la fois.

DE ET AVEC MATHIEU AMALRIC. AVEC STÉPHANIE CLÉAU, LÉA DRUCKER, SERGE BOZON. 1 H 16. SORTIE: 25/06.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content