Critique

[Critique ciné] Kiki, Love to Love, la vie de couple réinventée

Belen Cuesta, Paco Leon et Ana Katz dans Kiki, Love to Love. © DR
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

COMÉDIE | Une comédie érotique tutoyant les tabous en mode gentiment épicé.

C’est auréolé de son (bon) million de spectateurs espagnols que Kiki, El amor se hace (Kiki, Love to Love, en version internationale) débarque sur nos écrans. Paco León y entremêle cinq histoires dont les protagonistes se découvrent des penchants sexuels insolites, façon dacryphilie, harpaxophilie ou autre somnophilie, s’employant à réinventer leur vie de couple en conséquence. Déclinée sous le chaud soleil madrilène, il y a là une comédie érotique tutoyant les tabous en mode gentiment épicé. Mais si le résultat est sans conteste amusant, il est aussi globalement insignifiant, manquant singulièrement de chair (si l’on peut dire). On se demande, au vrai, ce qu’un Almodóvar période Movida ou un Bigas Luna auraient tiré de semblable matériau…

De Paco León. Avec Natalia De Molina, Jacobo Sánchez, Álex García. 1h52. Sortie: 24/08. **(*)

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