Critique

[Critique ciné] En attendant les hirondelles, une révélation

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME | Le premier long métrage de Karim Moussaoui prend le pouls de l’Algérie contemporaine en enchâssant trois récits où se télescopent passé et présent.

[Critique ciné] En attendant les hirondelles, une révélation

Premier long métrage de Karim Moussaoui, En attendant les hirondelles prend le pouls de l’Algérie contemporaine en enchâssant trois récits où se télescopent passé et présent. À Mourad, promoteur immobilier algérois que sa passivité lors d’une agression va profondément déstabiliser succède donc Aïcha, une jeune femme ballotée entre le désir et le respect des conventions, et enfin Dahman, un médecin ambitieux, rattrapé par un passé soigneusement enfoui. Gagnant en ampleur à mesure qu’il délaisse son horizon urbain, le film tient de la radiographie sensible et sans complaisance d’un pays qui, pour n’être pas affranchi du poids de l’Histoire, n’en apparaît pas moins ouvert à de multiples possibles. Perspective que Moussaoui traduit avec une belle maîtrise de la narration comme de la mise en scène, lignes de fuite et de suspension incluses… Une révélation.

De Karim Moussaoui. Avec Mohamed Djouhri, Hania Amar, Hassan Kachach. 1h53. Sortie: 22/11. ***(*)

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