Critique

Critique ciné: Anni Felici

Anni Felici © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

CHRONIQUE FAMILIALE | Les années 70 réussissent décidément bien à Daniele Luchetti. Après l’admirable Mio fratello è figlio unico (2007), il y situe une nouvelle chronique largement inspirée de ses propres souvenirs d’enfance.

C’est l’histoire d’une famille dont le père (un artiste d’avant-garde) et la mère se chamaillent souvent, sur fond d’infidélité masculine et devant deux gamins dont l’aîné cherche sa propre voie dans un contexte troublé. Pas de nostalgie ni de sentimentalité facile dans le regard de Luchetti, mais une tendresse critique pimentée d’humour et par endroits de fulgurances poétiques, émotionnelles. Les rapports entre art et politique, le féminisme, les contradictions de moeurs et de classe sociale, sont abordés au fil du récit. Mais autant et même plus que de questions collectives, c’est de vérité intime que Luchetti nous entretient, nous retient et nous touche. Kim Rossi Stuart, Micaela Ramazzotti et le jeune Samuel Garofalo sont ses très talentueux complices, pour un bonheur de film, à la fois personnel et universel.

DE DANIELE LUCHETTI. AVEC KIM ROSSI STUART, MICAELA RAMAZZOTTI, MARTINA GEDECK. 1 H 40. SORTIE: 25/06.

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