Critique

[Critique ciné] À peine j’ouvre les yeux, génération en suspens

À peine j'ouvre les yeux, de Leyla Bouzid © DR
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME | A 18 ans et le bac dans sa poche, Farah, une jeune fille de Tunis, embrasse l’existence à pleine bouche.

Si sa famille l’imagine déjà médecin, elle a d’autres rêves, exprimant sa soif d’émancipation au sein d’un groupe de rock, pour se heurter bientôt aux interdits de la société tunisienne. Pour son premier long métrage, Leyla Bouzid trace un beau portrait de femme doublé de celui d’une génération en suspens -l’action se déroule à l’été 2010, sous Ben Ali, quelques mois avant la Révolution. Classique dans ses enjeux, le film n’en offre pas moins une photographie sensible de la Tunisie d’alors, tout en vibrant de la fougue de son interprète principale, la lumineuse Baya Medhaffar, et de l’intensité de la musique de Khyam Allami. A voir.

DE LEYLA BOUZID. AVEC BAYA MEDHAFFAR, GHALIA BENALI, MONTASSAR AYARI. 1H42. SORTIE: 27/04.

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