Deux courts métrages belges flamands seront présentés au prochain Festival de Cannes qui se déroulera du 13 au 24 mai prochains, a annoncé mercredi le Fonds Audiovisuel de Flandre (VAF).
« Copain », le court métrage de Jan et Raf Roosens est sélectionné en Compétition Officielle du Festival International du Film de Cannes (13-24 mai) où il concourra pour la Palme d’Or du Meilleur Court Métrage.
« Copain » retrace l’histoire de Fré, un adolescent qui se sent écartelé entre deux mondes, celui de ses parents, aisés et conservateurs, et celui de ses amis, originaires d’un lotissement social. Il parvient à garder chacun de ces mondes bien séparés, jusqu’à ce qu’il tombe amoureux. Les rôles principaux sont interprétés par Felix Meyer, Anne-Laure Vandeputte, Hicham Mallouli, Desmond Badu, Jan Hammenecker et Jeanne Dandoy. « Nous pouvons à peine y croire, c’est surréaliste », ont déclaré les frères Roosens.
La réalisatrice Laura Vandewynckel présentera, pour sa part, son court métrage d’animation « Het Paradijs » dans le cadre du programme Cinéfondation du festival, réservé aux courts et moyens métrages d’écoles de cinéma. « Het Paradijs » a en effet été réalisé alors que Laura Vandewynckel était encore étudiante au RITS à Bruxelles. Le film lui a déjà valu une Wildcard du VAF en fin d’année dernière et le prix de la Sabam au festival Anima.
« Het Paradijs » est une réflexion critique sur le tourisme et l’immigration. Il suit des individus dans leur quête de l’endroit idéal qui les mène du nord au sud et du sud au nord. Et même si leurs chemins se croisent, ils ne se rencontrent jamais vraiment.
Ces dernières années, la Cinéfondation a accueilli plusieurs autres films belges flamands, comme Gilles Coulier (« IJsland », 2010), Pieter Dirkx (« Bento monogatari », 2011) et Leni Huyghe (« Matteus », 2012).
Jan et Raf Roosens ont également été précédés en Compétition Officielle par Jonas Geirnaert (« Flatlife », 2004), Peter Ghesquière (« Schijn van de maan », 2005), Wannes Destoop (« Badpakje 46 », 2011), Emilie Verhamme (« Cockaigne », 2012) et Gilles Coulier (« Mont Blanc », 2013).
