Audrey Hepburn en 4 films

Audrey Hepburn photographed wearing Givenchy by Norman Parkinson, 1955. © Norman Parkinson Ltd/Courtesy Norman Parkinson Archive
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

La National Portrait Gallery, à Londres, consacre une exposition à Audrey Hepburn, la star de Vacances romaines et Breakfast at Tiffany’s, incarnation définitive du charme et de l’élégance espiègle, comme des changements de son temps.

L’exposition que consacre pour l’heure la National Portrait Gallery, à Londres, à Audrey Hepburn, s’intitule Portraits of an Icon, en toute simplicité. Et de fait, il y a là quelque chose qui tient de l’évidence, tant l’actrice britannique, née à Bruxelles (au 48 rue Keyenveld) en 1929, et décédée en Suisse 63 ans plus tard, incarna, mieux que quiconque peut-être, charme, élégance et glamour. Avec, toutefois, cette touche toute personnelle venue bousculer en douceur les stéréotypes alors en vigueur, à tel point qu’elle s’imposerait comme l’emblème d’une féminité moderne et indépendante. Et puis, cette présence, lumineuse, irradiant la pellicule jusqu’à la transcender; cet « élément X », comme l’appelait Billy Wilder, qui en connaissait un bout sur la question, ayant travaillé avec la comédienne à deux reprises, pour Sabrina, en 1954, et Love in the Afternoon trois ans plus tard. Retour sur la carrière de l’icône glamour en 4 films phares.

The Lavender Hill Mob

DE CHARLES CRICHTON, 1951.

Audrey Hepburn a 22 ans lorsqu’elle apparaît au générique de The Lavender Hill Mob, maîtresse Ealing comedy signée Charles Crichton. Elle n’y a qu’une scène, au tout début du film, dans la cantine sud-américaine où Alec Guinness, extraordinaire, entreprend de raconter son aventure, celle d’un convoyeur de la banque d’Angleterre imaginant une combine astucieuse pour dérober un chargement d’or, substituant ce dernier au plomb dont sont faites des tours Eiffel-souvenirs. Tout un programme…

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Roman Holiday

DE WILLIAM WYLER, 1953.

Le film qui fit de l’actrice une star, un Oscar à l’appui, et incontestablement l’un des fleurons de sa filmographie. N’en pouvant plus du protocole, la délicieuse princesse Anne s’éclipse pendant un séjour romain, rencontrant un journaliste qui feint de ne pas la reconnaître, sûr de tenir là le scoop de sa vie… La comédie est exquise, quoique non dénuée d’amertume, et Audrey Hepburn et Gregory Peck y rivalisent de charme, d’élégance et d’insouciance. Echevelé comme une course en Vespa, et tout simplement irrésistible…

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Funny Face

DE STANLEY DONEN, 1957.

Le premier des trois films tournés par la comédienne avec Stanley Donen, qu’elle allait ensuite retrouver pour Charade et Two for the Road. Une libraire férue de philosophie s’y voit arrachée à ses livres par un photographe de mode qui entreprend d’en faire un mannequin. Paris affole, et le tandem Astaire-Hepburn fait des étincelles dans ce musical délicieux et glamour, porté par les compositions de Gershwin et habillé par les toilettes de Givenchy, mettant en valeur comme rarement cette drôle de frimousse.

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Breakfast at Tiffany’s

DE BLAKE EDWARDS, 1962.

New York, cinquième avenue, à cinq heures du matin; la robe fourreau noire; le porte-cigarettes; Moon River: le mythe affleure dans Breakfast at Tiffany’s, adaptation par Blake Edwards du roman de Truman Capote. Et une comédie romantique douce-amère offrant à Audrey Hepburn l’un de ses rôles emblématiques, celui de Holly Golightly, mondaine en quête de mari fortuné, doublée d’une ingénue au charme ravageur, remodelant, l’air de rien, l’image de la femme dans le cinéma américain. Cultissime.

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AUDREY HEPBURN, PORTRAITS OF AN ICON, JUSQU’AU 18 OCTOBRE À LA NATIONAL PORTRAIT GALLERY, LONDRES. WWW.NPG.ORG.UK

Notre dossier complet sur Audrey Hepburn dans le Focus du 21 août.

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