Critique

Americano

ROAD MOVIE | Dans Americano, Mathieu Demy entame un dialogue fécond avec l’héritage parental pour mieux tracer la voie d’un road movie singulier.

AMERICANO, ROAD MOVIE DE ET AVEC MATHIEU DEMY. AVEC SALMA HAYEK, CHIARA MASTROIANNI, JEAN-PIERRE MOCKY. 1H45. SORTIE: 18/01. ***

Apprenant la mort de sa mère restée en Californie, Martin (Mathieu Demy), un quadra parisien, embarque pour Los Angeles afin de régler les formalités liées au décès. La confrontation avec la ville et le souvenir de son enfance ne font qu’ajouter à sa confusion, et l’expédient bientôt sur la route, direction Tijuana, à la recherche de la mystérieuse Lola. Pour son premier long métrage, Mathieu Demy se risque à l’autofiction, faisant rimer l’équipée improbable de Martin avec le Documenteur d’Agnès Varda, dont sont extraits les flash-backs, quand il ne fait pas écho ostensible à la Lola de Jacques Demy -magnifiquement campée par Salma Hayek. Nullement écrasantes, les références donnent une saveur toute particulière à cet Americano, film de deuil et road-movie incertain, trouvant, au-delà d’un héritage assumé et de clichés joliment détournés, sa musique personnelle, mélancolique et troublante à la fois. Une réussite.

J.F. PL.

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