Critique

Albert Nobbs

DRAME | Afin de trouver du travail, Glenn Close décide de se faire passer pour un homme, et trompe ainsi son entourage 30 ans durant en dissimulant sa vraie nature sous le costume d’un discret majordome qui officie dans un hôtel de haut standing…

ALBERT NOBBS, DRAME DE RODRIGO GARCIA. AVEC GLENN CLOSE, MIA WASIKOWSKA, AARON JOHNSON. 1 H 54. SORTIE: 01/02. ***

DRAME | Adapté d’une nouvelle de George Moore, le film situe son action au XIXe siècle, dans une Irlande en proie à de lourdes difficultés économiques. Afin de trouver du travail, une femme décide de se faire passer pour un homme, et trompe ainsi son entourage 30 ans durant en dissimulant sa vraie nature sous le costume d’un discret majordome qui officie dans un hôtel de haut standing… Trente ans, c’est aussi le gage chiffré du lien singulier qui unit Glenn Close à son personnage, puisque l’actrice américaine était Albert Nobbs dès 1982 sur les planches, elle qui, non contente de l’interpréter admirablement, bien au-delà de sa stupéfiante allure transgenre, produit et co-scénarise également le long métrage de Rodrigo Garcia (Mother and Child) aujourd’hui. Récit d’une tragique solitude, un film d’époque aussi distingué et élégant, mais également austère et amidonné, que le personnage qui lui donne son titre.

N.C.

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