5 histoires d’amour entre Wes Anderson et la musique

Wes Anderson à la 8e édition de l'International Film Festival de Rome, le 13 novembre 2013. © REUTERS - Tony Gentile
Lisa Burek
Lisa Burek Stagiaire

The Grand Budapest Hotel sort enfin dans les salles belges ce 5 mars. Et on le sait, Wes Anderson ne laisse rien au hasard. Encore moins la bande originale de ses films. Retour en musique sur un parcours sans faute.

« Wes Anderson a ainsi construit, film après film, en plus d’un petit monde, un style définitivement inimitable -à se demander s’il pourrait d’ailleurs un jour s’en écarter », écrit Jean-François Pluijgers dans le Focus Vif du 28 février. Un style inimitable qui tient à l’harmonie d’un tout: son esthétique, ses thèmes, sa technique, sa musique, ses acteurs… La liste est non-exhaustive.

Les mélodies sont sucrées et les couleurs flashy et pétillantes alimentent cet esthétisme si particulier, marque de fabrique de Wes Anderson. En plus de détailler cet univers animé singulier, Wes Anderson aime la musique, et la musique le lui rend bien. Les compositeurs qui ont travaillé sur les bandes originales de ces oeuvres ne sont pas des moindres: Alexandre Desplat, Mark Mothersbaugh (Devo), Benjamin Britten… Sans compter ces morceaux rock classiques d’Iggy Pop à Bowie, des Kinks au Ramones. Clin d’oeil espiègle d’une époque, d’un lieu, d’un souvenir. Il faudrait bien des pages et des pages pour citer au complet ces moments magiques en musique. Mais quelques scènes s’érigent sur le chemin de ce parcours idyllique, parmi tant d’autres:

  • The Royal Tenenbaums: Elliott Smith – Needle In The Hay

On ne voudrait pas entendre autre chose que la voix et les paroles de l’américain au triste sort sur cette scène devenue culte de Royal Tenenbaum. Les paroles parlent pour Richie bien mieux qu’il ne saurait probablement l’exprimer. Et le sang coule.

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  • The Life Aquatic: Seu Jorge – Rock’n’roll Suicide (reprise de David Bowie)

Oui, on peut chanter en portugais et reprendre du David Bowie. Le musicien et acteur Jorge Mario Da Silva (Seu Jorge) agrippe à tout va sa guitare dans The Life Aquatic où ses talents subliment la bande originale du film.

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  • Rushmore: The Who – A Quick One While, He’s Away

La fameuse scène de la revanche entre Max Fischer (Jason Schwartzman) et Hermann Blume (Bill Murray) où on retrouve un slow motion typique du réalisateur. Et que serait-elle sans la version des Who A Quick One While He’s Away, mini-opéra tiré de leur deuxième album A Quick One , dont les paroles font écho aux artifices de Max?

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  • The Royal Tenenbaums: The Ramones – Judy Is A Punk

« Would you like to examine her report? » et nous voilà plongés en quelques minutes dans le passé fougueux de Margot Tenenabum. Les Ramones crachent alors leur punk rock explosif pour accompagner les scènes qui s’enchainent. Le montage est d’ailleurs bien Made In Wes Anderson, sorte de générique amélioré qui défile sur fond de guitares énervées: le portrait est dressé.

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  • Hotel Chevalier: Peter Sarstedt – Where Do You Go To (My Lovely)

Hotel Chevalier, court-métrage de Wes Anderson réalisé en 2007, va droit au but: la rencontre de deux amants (Natalie Portman et, encore une fois, Jason Schwartzman) dans une chambre d’hôtel. Peter Sarstedt les embrasse de sa chanson qui frise le cliché mauvais goût. Mais Wes Anderson sait ce qu’il fait: la chanson rencontre avec brio les images ou les images redonnent du charme la chanson, à vous de choisir.

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