Museum Night Fever, une nuit chargée à bloc

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Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

Dans le flux des jours bruxellois, le retour annuel de la Museum Night Fever, ce samedi 3 mars, annonce une sorte de remontée de sève culturelle. Exit les torpeurs de l’hiver, l’énergie se remet à circuler dans la ville, preuve que le froid n’a pas définitivement terrassé la vie. Next step? Le printemps, of course. C’est donc avec impatience que l’on attend cette programmation qui promet des jours meilleurs.

Museum Night Fever, une nuit chargée à bloc

Bonne nouvelle, l’édition 2018, la onzième du nom, ne faiblit pas en intensité. Vingt-sept musées de la capitale participent à cette sauterie nocturne permettant de découvrir de nombreuses institutions sous une autre facette. On le sait, les organisateurs ne ménagent pas leur peine pour nous mâcher la besogne. Pour ce faire, ils proposent différents circuits thématiques façon « parcours lyrique », « art contemporain », « insolite » ou encore « urbain ». L’attention est louable mais le balisé n’a jamais la même saveur que l’impro, la balade hors des sentiers battus.

Que retenir parmi le vaste générique déroulé qui panache expos, performances, installations, workshops, afterparty et autres concentrations de cantines sur pneumatiques? En plus de pointer certains événements, on retiendra un principe à bien intégrer dans le cas de cette nouvelles MNF: l’habit ne fait pas le moine. Le meilleur exemple? Un endroit à première vue aussi peu excitant que la D’Ieteren Gallery -soit un espace attenant à un showroom qui donne à voir un pan de l’Histoire automobile en version corporate- décontenance. Contre toute attente, le lieu fait place à un concert de l’excellente formation Castus. Le pitch? Cinq guitares électriques restituant un magma sonore quelque part entre Ratatat et John Barry.

Cela ne signifie pas que les lieux attendus s’afficheront déceptifs. Le MIMA, par exemple, accueille Gogolplex, un collectif qui s’est mis en tête d’enregistrer les rêves des Bruxellois. Cet univers onirique sera à attendre sur le toit de l’ancienne brasserie du quai du Hainaut. À ne pas rater non plus: l’expo Saâdane Afif au Wiels, avec en bonus un atelier de détournement d’affiches; un projet de sept heures -mixant geste, son et lumière- signé par Le Geste qui Sauve à la Villa Empain; ou encore l’Art et Marges Musée qui rend hommage au travail de Guy Brunet par le biais d’une performance accomplie par des enfants.

Museum Night Fever 2018, le 03/03, de 19h à 02h à Bruxelles. www.museumnightfever.be

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