Sign o’ the Times

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Emporté le 21 avril 2016 par une overdose médicamenteuse, Prince aurait eu soixante ans le 7 juin dernier. Entre l’expo itinérante My Name Is Prince (jusqu’au 5 août à Amsterdam), une autobiographie à paraître (il a écrit lui-même plus de 50 pages à la main) et l’album posthume rempli d’inédits prévu pour le 28 septembre, le Kid de Minneapolis est plus que jamais sous les feux de l’actualité. C’est une soirée entière que lui dédie ce vendredi Arte. Si le documentaire Sexy Mother F*** d’Oliver Schwabe, pas encore visible à l’heure d’écrire ces lignes, lui tire le portrait avec des images d’archives, des extraits de live, des interviews et des clips, Sign o’ The Times, proposé dans la foulée par la chaîne franco-allemande, est un film concert vieux de 30 ans. On est en 1987. Prince vient de sortir un album du même nom mais ses ventes de disque sont en chute libre aux États-Unis. Il ne veut plus tourner en dehors de l’Europe et décide de fabriquer un long métrage en partant d’un concert, pour tout de même assurer à son bébé un peu de promo. Le film, rythmé par de courts sketches, fut largement diffusé dans les cinémas américains mais nettement moins en Europe. Groove dingo, costumes délirants et flamboyants, danses spectaculaires et suggestives… Prince Rogers Nelson est surexcité et son band d’une incroyable qualité. Sign o’ the Times vous fera pleurer de n’avoir vu His Purple Majesty en chair et en os ou regretter que ça ne se reproduira plus jamais. Sexy mother fucker…

Film concert de Tim Clawson.

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