Porte secrète

Une espèce de rectangle noir vertical et deux fines lignes horizontales sur fond blanc. Que derrière la porte se cachent une pièce ou des ruines, la pochette du nouveau Flying Horseman, Rooms/Ruins, fait dans la simplicité.  » Ça a pris plus de temps que d’habitude, sourit Bert Dockx. Généralement, je vois une image. Et je me dis: « Ok, c’est ça, parfait.  » Ça vient souvent de Philippe Werkers qui a déjà signé les pochettes de Night Is Long et City Same City . Je lui fais écouter de la musique très tôt pour qu’il puisse réfléchir. Il vient avec des propositions et je choisis. Cette fois, je voulais une pochette assez neutre. Une pochette qui ne donnerait pas spécialement d’indication sur le genre de musique à l’intérieur. »

Parmi les diverses propositions tombées entre ses mains, il y a notamment l’image nostalgique d’une femme dans un appartement des années 70.  » Philippe, Pauline Scharmann et moi avons travaillé sur un tas de trucs mais rien ne me satisfaisait pleinement. Un jour Philippe était ici, à la maison, et il a dessiné un petit bloc noir. Sur papier, avec un crayon. J’y ai ajouté deux lignes horizontales avec mon ordinateur pour renforcer le sentiment d’espace. » On pense au livret de Rules, le dernier album (huit ans déjà) de Whitest Boy Alive…  » Je ne connaissais pas mais quelqu’un m’en a parlé. » Les influences subconscientes sont plutôt à aller chercher du côté du R.I.P. d’Actress et de The Redeemer de Dean Blunt.  » On est partis de ce dessin aussi pour nos clips. Des clips super minimalistes. Un par morceau. Chacun démarre de la pochette et s’anime. C’est très simple, très sobre. Mais il y a quand même le mystère. Qu’est-ce qui se passe derrière? Est-ce que je vais entrer ou pas? » Faites le bon choix!

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