Portrait d’un cannibale

CHRONIQUE De Sinar Alvarado, Éditions Marchialy, Traduit de l’espagnol (Venezuela), 220 pages.

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Le nom de Dorancel Vargas ne vous dira probablement rien. Au Venezuela et au pied de la Cordillère des Andes, par contre, il est fameux, autant que le croquemitaine, Jack L’Éventreur ou Hannibal Lecter: dans les années 90, on découvrait sous un pont ce SDF hirsute et completamente loco, avec, dans sa gamelle, des chairs en décomposition et des restes humains. Dorancel, entre divers séjours en prison, a avoué avoir bouffé au moins une douzaine de personnes -on en soupçonne 40. Et on reste scotché à cette cronica éditée par une jeune et enthousiasmante petite maison indépendante, vouée à la littérature du réel.

O.V.V.

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