Le bon côté d’Uber

Pour aller travailler confortablement du coeur de San Francisco à la Silicon Valley, les happy fews bossant pour les GAFA filaient dans de confortables bus privatisés équipés de rutilantes machines à expresso. Ces transports pas du tout en commun -entre-temps interdits- cristallisaient la violence de la gentrification dans la  » bay area ». Mais l’idée de bus tech peut servir au bien commun. Abritant 50 000 âmes, la ville canadienne de Belleville, dans l’Ontario, vient ainsi d’appliquer le principe d’Uber à ses bus de nuit pour mieux répondre à leur faible demande. Ces transports se commandent plusieurs jours en avance ou quelques minutes avant de prendre la route via une appli envoyant une confirmation automatique et l’horaire exact de passage. Ce nouveau concept aurait, selon les pouvoirs locaux, augmenté le nombre de passagers de 45 sur l’ancienne ligne à 100 aujourd’hui. L’idée réjouit. D’autant que plusieurs villes canadiennes et nord-américaines dont Innisfil, Boston et Altamonte Springs préfèrent subsidier Uber pour remplacer leurs transports en commun.

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